Dans Le Soleil du 9 juillet 2017, Jean-Claude Thibault, président du Regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs et des bassins versants, soutient que la principale cause de la prolifération du myriophylle en épi est la pollution par le phosphore.
Voilà un mythe qui a la vie dure… Il a été démontré par la science depuis plusieurs décennies que l’élément limitant (en manque) pour le myriophylle n’est PAS le phosphore mais plutôt l’azote. Il existe par ailleurs, au Québec, des lacs en excellent santé (non pollués) qui sont aussi envahis par le myriophylle, une plante qui peut se contenter de très peu de phosphore pour survivre et proliférer.
Maintenant, les excès de phosphore dans un lac sont la cause de bien d’autres problèmes, comme les cyanobactéries. Il y a donc d’excellentes raisons de limiter les intrants… mais le myriophylle n’en fait pas partie.
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